Les sculptures en bois de visages grimaçants et effrayants ont une origine très ancienne et se rattachent directement aux religions primitives. Les masques grotesques sont particulièrement répandus dans l’artisanat marocain ; ils figurent un homme des bois ou un esprit des forêts, et jouent un grand rôle dans la fête du printemps.
Il est par ailleurs frappant de constater que ces faces grimaçantes évoquent souvent certains masques sculptés africains. L'origine de ces sculptures revêt un intérêt particulier pour un sculpteur qui sait par expérience que le bois n'est pas un matériau comme les autres, mais qu'il vit d'une vie propre et qu'il entretient avec l'homme des rapports anciens et profonds. L'arbre, dans la préhistoire et dans les premières sociétés européennes organisées, jouait un rôle très éminent puisque les hommes en tiraient des armes, des outils, des fruits, etc. Il avait donc tout naturellement un place centrale dans la religion, et les esprits des arbres ou les génies des bois étaient craints, redoutés et vénérés ; les cérémonies religieuses s'organisaient autour des « chênes sacrés ».
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| sculptures en bois |
Il est par ailleurs frappant de constater que ces faces grimaçantes évoquent souvent certains masques sculptés africains. L'origine de ces sculptures revêt un intérêt particulier pour un sculpteur qui sait par expérience que le bois n'est pas un matériau comme les autres, mais qu'il vit d'une vie propre et qu'il entretient avec l'homme des rapports anciens et profonds. L'arbre, dans la préhistoire et dans les premières sociétés européennes organisées, jouait un rôle très éminent puisque les hommes en tiraient des armes, des outils, des fruits, etc. Il avait donc tout naturellement un place centrale dans la religion, et les esprits des arbres ou les génies des bois étaient craints, redoutés et vénérés ; les cérémonies religieuses s'organisaient autour des « chênes sacrés ».
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